Le projet de Drew Goddard, un réalisateur de qui vous n’avez pas fini d’entendre parler. Il écrit, produit et réalise: c’est son film.
Ça se passe en 1969 - et c’est superbement bien rendu - alors qu’un hôtel sur la frontière entre le Nevada et la Californie devient le théâtre de rencontres entre plusieurs personnages, chacun au passé sombre. Dans le courant de cette nuit orageuse, ils vont devoir mettre cartes sur table pour vaincre la visite impromptue d’un diable bien moderne. C’est rare qu’un film vienne prendre le contrôle de mon horaire. J’ai démarré ça à minuit, en me disant que j’allais en écouter une petite demi heure avant de continuer une autre fois. 2h22 plus tard, je vais être fatigué demain, mais je vais pouvoir dormir! C’est prenant. Les décors, la distribution, chaque petits développements, la manière que tout est expliqué, les ellipses qui s’entremêlent: c’est un véritable petit bijou de narration, d’utilisation de l’éclairage et du développement de personnage. Et, petit spoiler, pour ceux qui se demandent ce que la petite Rose a fait de mal, écoutez la TV au début.
Plus 8,01
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