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Photo du rédacteurTommy Gaudet

Mercronspi 194 - Attestation d’Études Collégiales, 2024-06-19 - COMPENDIUM



Mercronspi 194 - Attestation d’Études Collégiales, 2024-06-19 - COMPENDIUM


Merci à…

Co-pilote de Suburban : BigFatFeline, Marie la Peintureuse de Roche, Yann Becker et tellement d’autres…

Bannière Mercronspi: Martin Gaudet

Bannière Addendum: Remi Perron

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Mercronspi 194 - Attestation d’études collégiales, MISES EN BOUCHES, 2024-06-19

Mercronspi 194 - Editorial BulletPoint avec BigFatFeline, 2024-06-19

Mercronspi 194, Addendum - Sophie vs manif anti-trans et plus, 2024-06-20

Mercronspi 194, Addendum - Sophie vs manif anti-trans, 2024-06-20


Il n'y a pas de théorie du genre: https://www.youtube.com/watch?v=RTyZ6n77k5g

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Le Mercronspi c’est une étude de l’évolution de la complosphère locale et internationale. LE BUT N’EST PAS DE RIRE, MAIS ÇA ARRIVE QU’ON RIT. Chaque mercredi à 19h, live sur www.twitch.tv/douteuxtv1 ou en archives pour les patrons du Crachoir ou de Douteux.org (https://www.patreon.com/douteux_org OU https://www.patreon.com/crachoir ) #rigueur #mercronspi #realitay


Archives du Mercronspi et de Douteux copyrightées…: https://odysee.com/@Douteux:0

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Tous les liens affiliés à l’organisme Douteux.org: https://linktr.ee/douteuxorg


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Liens de la semaine


Pour aider l’Ukraine contre la connerie: = Dons: https://u24.gov.ua



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Lien vers la cossin à Cunégonde: https://app.docurium.ca/d/70524eba455545f99921/





Nathalie Elgraby partage des opinions niaises sur l’environnement: https://www.journaldemontreal.com/2024/06/21/lecologie-radicale-une-ideologie-toxique



Le site de l Société Royale Débile de Denis 1er: https://societyrpc.com/


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T-Shirt(s) de la semaine

CcSuburban, pour de la merch de Douteux, Touski et du Mercronspi/LMM: tinyurl.com/douteuxtv1

-=-=-Remi ‘Cosmos Jester’ Perron:  teepublic.com/user/cosmosjester


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Éditorial de BigFatFeline


Bonsoir tout le monde, moi c’est BigFatFeline, BigFat pour les intimes!

Vous avez peut-être vu ce nom à quelques reprises dans le t’chat par le passé, accompagné de quelques niaiseries (autant que possible) de bon goût alors que j’essaye d’utiliser un vocabulaire coloré pour décrire ou dérider le haut calibre de propos que l’on décortique au cours du Mercronspi.

Ce soir, j’ai été gracieusement invité par Tommy pour faire sensiblement la même affaire mais, pour la première fois, en personne et en sueur!

J’ai eu le plaisir de découvrir DouteuxTV en plein cœur de la pandémie après avoir raid la chaîne à la suggestion de « un_cadavre » (si je me souviens bien). J’ai tout de suite été charmé par la formule du Mercronspi et suis devenu un visiteur régulier depuis.

Ce qui était pour moi au début une place pour rire de Pierre Dion qui traitait de « charogne » tout ce qui avait un rythme cardiaque est rapidement devenu un refuge où je pouvais me retrouver en compagnie de gens qui, tout comme moi, viennent chercher le réconfort de savoir que nous ne sommes pas seul à trouver qu’il se dit des pas pires niaiseries dans la complo-sphère.

Je suis honoré d’être invité ce soir par l’une des plus prestigieuses institutions québécoises contre la désinformation pour partager mon désarroi et j’ai nommé : DouteuxTV, sacrament. J’aimerais souligner, avant de plonger tête première dans le bac de compost idéologique, que contrairement à bien des invités, je n’amène aucune expertise à la table.

Merci de me recevoir ce soir Tommy! Maintenant, rassemblons-nous et réchauffons nos mains autour du feu de poubelle.


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Éditorial de Marie, la Peintureuse de Roches 


Dernièrement j’ai une nouvelle obsession passagère : le mont Everest, son histoire, son ascension, sa topographie.  Il y a vraiment beaucoup d’informations intéressantes sur cette merveille de la nature, par exemple qu’en plus d’être le plus haut sommet, il continue de grandir : en effet, le toit du monde se situe à 8 850 mètres mais, en plus, il semble qu’il « grandit » à un rythme annuel de 3cm.  C’est fascinant!  Mais, étant qui je suis, le toit du monde m’obsède pour des raisons morbides, c’est son côté létal qui m’obnubile : il  est non seulement une dompe à ciel ouvert mais aussi le lieu du dernier repos de  200 personnes.  Les derniers 850 mètres d’ascension sont appelés la death zone, c’est pas pour rien.  Sur 330 alpinistes qui ont perdu la vie durant le défi qu’ils se sont imposés eux-mêmes, 200 y sont toujours.  Plusieurs d’entre eux étant même devenu des land marks, dont le fameux Green Boots.  Vous ferez vos recherches.   

En regardant tout ça, je me demandais constamment POURQUOI?!  Pourquoi continuer, pourquoi s’acharner, pourquoi risquer sa vie.  Avant de mourir, il doit quand même y avoir une coupe de red flags.  Je sais pas, je suis très citoyenne dans le sujet. La plus haute montagne que j’ai monté à pied, c’est Olw’s head : 747 mètres. Mais ce que je comprends, c’est que pour aller faire face à la plus haute montée de ta vie, t’as investi en TA!  T’as investi du temps, de l’argent, t’as renoncé à plein d’autres affaires… 

 T’es pas là pour faire semblant.  T’es pas là pour niaiser.  T’es là pour réussir, j’imagine. 

Fait que tu feal pas, mais tu continues.  T’as froid, mais tu continues.  T’as froid au-delà de tout ce que t’as jamais ressenti, mais tu continues.  T’as mal, tu souffres, mais tu continues, c’est pas si pire.  Tu t’habitues.  Tu te dis que t’es si près du but.  Tu manques d’oxygène malgré les bonbonnes, tu prends quelques mauvaises décisions, mais tu continues…  Tu continues, tu continues.  Parfois jusqu’à la mort.  Pis on te laisse là.  Parce que c’est trop dangereux de redescendre ton corps.  Pis les autres… ben… ils continuent.  Je suis hantée : par les morts et leurs derniers moments, par les survivants et leur détachement?  Pour se rendre au sommet, il faut non seulement conquérir les milliers de mètres de montée mais croiser la mort, constater que ça pourrait être nous. 

Ce qui m’amène à vous parler d’un concept que j’ai appris pendant mes minces études en administration à l’UQTR il y a une quinzaine d’années, l’escalade des engagements : un concept qui m’avait frappé.  J’avais l’impression de comprendre plusieurs dérives : le dossier santé du gouvernement du Québec, la construction du centre Vidéotron à Québec, les chantiers qui dépassent inexorablement en coût et en temps ce qui avait été prévu.  Ça expliquait beaucoup de choses dans le merveilleux monde de l’appareil gouvernemental, certes, mais ça expliquait aussi beaucoup de chose à plus petite échelle.  Des engagements personnels qu’on fini par trouver idiots.  Le chum avec lequel t’es restée beaucoup trop longtemps, le programme d’étude que t’aurais dû abandonner pour en commencer un autre, l’ostie de hotte que t’as décidé de démonter pour la laver parce que laver juste les filtres c’était pas suffisant pis que tu te retrouves 4 heures plus tard avec 40 petites vis et pleins de morceaux de tôle que tu sais pu comment remettre dans l’ordre. 

Vous comprenez le principe.

Depuis vraiment beaucoup de mois, qui peuvent se compter en années, je regarde ébahie nos concitoyens à la dérive, ici, aux Mercronspis. La question qui revient souvent entre nous dans le chat c’est « Pourquoi ils sont rendus là? Pourquoi ils continuent? » et ma réponse, presque immanquablement c’est : l’escalade des engagements.  C’est mon point de vue TRÈS citoyen sur le sujet, je vous l’explique du mieux que je peux. 

Selon Wikipedia « L'escalade d'engagement, appelée aussi biais d'engagement, décrit un certain type de comportement humain : un groupe ou un individu continue de prendre des décisions allant dans le sens d'une décision initiale, et ce même si cette décision initiale a conduit à un échec. »  Elle désigne la tendance à persévérer dans une voie, même lorsque celle-ci s'avère être une impasse. 

Dans le cadre des théories du complot, ce phénomène se manifeste souvent lorsque les individus, déjà investis émotionnellement et intellectuellement dans une croyance, s'y accrochent malgré les preuves contraires. Chaque défi lancé à leur conviction renforce leur détermination, les poussant à trouver des explications toujours plus farfelues pour justifier leur position initiale.

Ce processus est profondément humain. Nous n'aimons pas admettre que nous avons tort. Reconnaitre une erreur peut être perçu comme un aveu de faiblesse, un coup porté à notre ego. Ainsi, face à des preuves contradictoires, nous avons tendance à redoubler d'efforts pour défendre notre point de vue initial, en investissant toujours plus de temps, d'énergie et de ressources. Ce comportement est exacerbé par les biais cognitifs tels que le biais de confirmation, qui nous pousse à chercher et à valoriser les informations qui confortent nos croyances, tout en rejetant celles qui les contredisent.

Donc, peut-on s’étonner du convoi perpétuel?  De la mission que s’est donné Glorianne? Des ambassadeurs de la Fédélatapouette? Des niaiseries de Charles-Olivier? Des dérives extraordinaires de gens ordinaires, allant de Manon Coutu à Édith Tremblay, de Stéphane Sévigny à Perry, de Isabelle Caty à Chantal-Ann Dumas.  On peut avoir l’impression qu’ils ne lâcheront jamais, ils sont engagés dans leur mission, ils ont beaucoup investi, ils ont beaucoup renoncé.  Difficile d’arrêter de s’engager même quand chacune des décisions précédentes s’est avérée un échec. 

Je leur souhaite sincèrement de trouver le moyen d’arrêter cette escalade.  De redescendre avant de manquer d’oxygène.   Je leur souhaite surtout de se retrouver au base camp entouré de gens bienveillants qui sauront les accueillir doucement.  Quelqu’un que je connais dirait : « Il n’est jamais trop tard pour sortir de la sauce ». 

Nous avons quelques exemples dans notre communauté de personnes qui ont rebroussé chemin, qui sont redescendues des sentiers escarpés du Mont Ragoût.  Odile et Chantale, Marie et d’autres que j’oublie. Leurs témoignages sont autant de bouffées d’oxygène sans bonbonne.  Ton travail, Tommy tu le fais bien.  Il est utile.  Je crois aussi, comme toi, dans la pluralité des moyens.  Je suis contente d’être là.  Vraiment beaucoup.


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Éditorial hebdomadaire de Tommy


Quelle semaine dans la philosophie québécoise appliquée! On m’a nommé comme étant responsable du courant anti-philosophie québécoise, alors je crois pertinent d’en parler hein! Pour la première fois, la Grande Philosophe s’est méritée un segment à son nom. C’est la première fois. Elle vient rejoindre les Alexis, Duhaime, Farfadaas, Grenier et autres ténors de la sauce. Félicitation au mouvement philosophique québécois appliqué!Mais ce soir, en éditorial, j’aimerais ramener quelques faits, façon bulletpoint, pour tenter de faire comprendre de quoi aux personnes qui chialent à la division sans cesse tout en chignant qu’il n’y a pas de débat public.


1 - Il y a un débat public. Quand vous sortez de vos chambres à échos, c’est encore plus évident.

2 - Les réseaux sociaux sont des plate-formes publiques. Ce que tu publie sur une plate-forme sur laquelle ça te coûte rien de publier, et que tu mets les notifications à ‘public’ pour rejoindre un max de personnes, c’est public. Ça devient du domaine public si c’est toi qui a les droits. Samuel Grenier a les droits de ses affaires, il en parle tout le temps, il veut nous faire payer pour la pub que je lui fais gratuitement! Plus sérieusement, de mémoire, c’est écrit dans tous les TOS de tous les réseaux sociaux, de Telegram, à Getr, à Odyssée, à toute la gang. Ça les protège légalement de TELLEMENT d’affaires quand tu y penses un peu… Aussi, j’ai travaillé là dedans longtemps, et bien que les lois soient changeantes, sujettes à toutes sortes de patentes, que mes connaissances sont sûrement dépassées de plein de manières, penser que tu peux facturer les autres qui utilisent tes affaires, c’est comme de croire le prince Nigérien ou de reposter un statut qui rend ton profil privé. C’est pas d’même ça marche… Cela dit, je ne suis pas avocat… Le conseil de Samuel semble lui avoir dit qu’il pouvait faire ça…

3 - Le débat public se déroule de façon moderne, pu comme avant. Là, le choc des idées est à plus grande échelle. Des groupuscules représentant des idées différentes s’entrechoquent à plein de niveaux. Le plus citoyen de ces niveaux, ce sont les réseaux sociaux. Chaque post politique que vous faites fait parti du débat public. Chialer en ligne c’est faire parti du débat public. De la pire des façons, mais ça l’est. Il y a un débat public. Faites juste débloquer toutes les personnes qui ont osées vous critiquer, vous allez voir.

4 - J’ai moi aussi le droit de participer au débat public. De la même façon que vous, en critiquant les idées des gens qui, selon mes valeurs et le reste, me semblent ralentir le groupe dans sa marche vers ce que moi je considère mieux que d’autre chose, tout comme tout le monde fait.5 - Quand je partage un extrait ou une citation, quand je ris d’une conception fausse de quelqu’un, quand je pointe un charlatan, quand je découvre une nouvelle manière qu’aura trouvé l’humanité pour se manifester, je fais partie du débat public. À ma façon, tu peux ne pas l’aimer, ça veut dire que ma méthode marche mieux que la tienne de me traiter de gros pis de dégueux pis de m’accuser de crimes sans preuve.

6 - Les accusations criminelles sans preuve, ça n’est pas d’user de sa liberté d’expression pour participer au débat public. Les accusations de crime sans preuve ne sont pas des opinions, c’est de la diffamation.

7 - Les plate-formes de réseaux sociaux, comme les églises, les centre-d’achats, les clubs des Mooses et chaque propriétaire de maison, ont le droit de décider qui elles veulent avoir chez elles. Y’a des règles.


Et je garde le plus important pour la fin…


La meilleure manière d’aider les pédophiles bien réels à oeuvrer, c’est d’en voir partout. La meilleure manière d’aider les pédophiles, c’est d’accuser sans preuve toutes les personnes que tu n’aimes pas de ce crime grave. Pierre et le loup, ça a marché 2 fois que le village se déplace avant que y’aille un vrai loup la 3e fois. 


Je vais reformuler. Faudrait que au moins ce point se rende, parce que c’en est un qui dépasse mon humble personne d’une criss de tranche. Vu qu’au final, à accuser tout le monde sans preuve, VOUS AIDER LES VRAIS CRIMINELS.


Voir de la pédophilie partout, c’est la meilleure manière de pas la voir quand tu la croise. Accuser des personnes à qui t’as jamais parlé et sans preuve de crime comme le doxxing, le grooming, la pédophilie, le harcèlement, c’est la bonne manière d’aider toutes les personnes qui font ça.


Une dernière fois, en particulier pour Très Petit Albert et Cosmauce: c’est que de diminuer de beaucoup l’importance de ce crime grave, de le voir partout et de l’associer à presque tous vos ennemis idéologiques, c’est la meilleure manière de pas le constater quand ça va se produire dans votre bunker, pis qu’en usant de ce crime comme d’une insulte, vous lui enlever du poids.


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Au menu cette semaine…


Répercussions de la pandémie, le DOcteur Marquis est au ban des accusés, Zurlu se marie, panier de basket, fête des pères, gros bloc municipal avec le tramway de lumière ressuscité vs le 3e lien zombie, ensuite nos champions usuels, extra philosophique. Sam Grenier a encore une grosse semaine. Comme y’a une canicule, Radio X passe en mode berzerk, plus gros bloc climat en longtemps…  J’aime tellement pas tout ce que Dominic Maurais fait vivre comme idée et les méthodes qu’il utilise pour les faire vivre. Rapide passage aux states.



En clips plus longs, Guylaine Lanctot va nous offrir une St-Jean mieux, Jo l’indigo chiale que le café est fort, Amelie fait un live dans le bois suite à une pulsion, Roxanne va au podcast du Dédomiseur et de la bibliothèque, et en ciné-conspi, le live perdu des Lucide Podcast. Le 35 minutes qu’ils avaient retiré, avant de le remettre cette semaine, traitant de géo-ingénirie. Parait c’Est du suprême.


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