Circa 2012, ce film a finalement gagné le vote. C'est un vrai chef d'oeuvre et j'adore Gary Daniels!
USA, ninjas fluos juniors. Wow, ces décalques des trois jeunes ninjas sont cette fois-ci entraînés par Gary Daniels au look de hippy. Délire complet du début à la fin Pocket Ninja saura satisfaire les curiosités les plus exigeantes. En effet, on ne sent pas beaucoup la puissance démoniaque de celui qui nous est présenté comme étant le terrible démon Cobra Khan, interprêté par un menton au prénom de Robert. On ne peut pas non plus être impressionné par l’aura de Daniels qui, en tant que White Dragon, joue le rôle du ninja protecteur. En gros, ce dernier se fait pêter la fiole et confie à ses trois élèves adolescents, la mission d’aller tuer le démon a sa place. Les trois vont ensuite affronter plusieurs fois les cinq même gars dans les mêmes costumes de démons. Un combat épique entre le ninja (réellement) doré et Cobra (maxillaire inférieur) Khan conclue cette saga comico-tragique. En fait, on a plutôt subi une heure trente de cabotinage crasse et des séquences de combat rapidement considérées comme honte totale à notre Q.I. Un film à la fois drôle et dérangeant. Note : la technique est atroce : projecteurs à deux doigts de la face des acteurs, et la trame sonore trop, vraiment trop moche. « They’re the funniest and fiercest fighting force under four feet. » Pour ceux qui ne le savent pas, au sein de douteux, les spécialisations se développent au gré des intérêts. Moi, Tommy-Guillaume Gaudet (jamais je ne me retourne si on m’appelle Guillaume…) j’adore les dessins animés et la bande-dessinée, j’adore les films d’effets spéciaux gentils et de rêves bizarre, j’ai conservé cette facette du cerveau qui nous permet d’avoir du plaisir avec un baton et une roche et j’adore regarder le ciel…je pourrais vous parler de BD toute la nuit tellement j’en ai dévoré. J’ai aussi un amour malsain pour les jingles et autres mélodies simplettes, répétitives et quand les quiproquos sexuels sont le plus loin possibles… L’intérêt aidant, je me suis retrouvé spécialiste de cette grande famille du douteux que l’on nomme ‘pour enfant’. C’est pour cette raison que, malgré le fait que Pocket Ninja mettes en vedette Gary Daniels et Robert Z’Dar, c’est de cette famille ‘pour enfant’ que je vais vous entretenir ce soir. Tout d’abord, je ne parle pas ici des œuvres dites ‘familiales’, accessibles à tous. Non, je parle ici des œuvres pour enfants; des œuvres faites par quelqu’un dans le but avoué d’intéresser les enfants en particulier; ayant pour public cible quelqu’un pas encore en âge de voter. Les films d’adolescents (À Vos Marques Party, American Pie, ‘Insert Concept Here’ Movie…) font parti d’une des sous catégories de la grande famille des oeuvres ‘pour enfants’, tout comme le théâtre de brainwashage religieux chanté, la majorité des films de bebittes (Free Willie, Beethoven, MVP, André la Tortue, Bud, Toby le chien qui fait tous les sports…) et les innombrables téléséries pour vendre des cossins (Pokemon, GI Joe, Yugi-Oh, Digimon, He-Man…) et d’autres affaires… Maintenant… L’enfance, c’est la période de la vie la plus fragile, importante, conséquente et universelle; tous les êtres humains ne passent pas au travers mais au moins commencent par cette étape… Comme le veut également la tradition, c’est à cette étape que le potentiel d’un être humain est à son plus grand. C’est beau et noble et, selon moi, constitue la meilleure raison de se responsabiliser, de faire son possible et d’être heureux. Dans le travail d’équipe, la relève est la chose la plus importante. Étant des êtres humains, les enfants ont des besoins. Des êtres humains ayant des besoins, on appelle ça des consommateurs. Et les corporations adorent les consommateurs, ce sont leurs électeurs. Les premières corporations à avoir utilisé les sondages à des fins d’offensives de marché furent les vendeurs de tabac. (En passant, saviez-vous que le Père-Noel est un mythe mélangeant la culture des Sami de Norvège, de St-Nicolas et imagé selon une publicité de Coca-Cola…) C’est depuis et grâce à Joe Camel que nous avons la confirmation qu’un être humain est un être d’habitudes, tombant aisément amoureux du premier représentant qu’il rencontre d’un concept donné au dépend de toutes les autres représentations de ce concept. Parler des œuvres ayant les enfants comme public cible en termes de guerre, on dirait ‘attaquer le maillon faible’. En terme de hockey, ça serait ‘jouer en Devils’. En terme moraux, ‘abuser d’une inéluctable faiblesse humaine’. En terme de street fight, c’est ‘calicer des coups de bottes dans la face d’un gars qui à terre’. En terme de jeux vidéos c’est ‘juggler le débutant à chaque game’. En terme de party, ‘pas partager la dernière bière’. En terme d’entraineur de Pokémon, ‘abandonner ses amis’. ‘Réussir son contrat’ serait le terme ninja et ‘choisir Wayne Gretzky pis Brett Hull’ en hockey botine. ‘On va tuer l’ONF mais au moins on a des jets pas assez bons pour l’armée américaine’ en jargon fédéral et, en mes termes, je dirais qu’on fait face à un créateur visant le public cible le plus influençable et le plus facile à rendre dépendant pour le plus grand potentiel de temps possible. En un mot : impardonnable. Bien que le Québec aie interdit la publicité directement adressée aux enfants le 30 avril 1980, qui n’a jamais vu de publicité Gap-Kids? J’inclus ce court article à titre de référence tiré du site ‘réseau-éducation-média’ La publicité destinée aux enfants Depuis le 30 avril 1980, la publicité télévisée destinée aux enfants de moins de 13 ans est interdite au Québec, sous réserve de certaines exceptions. La loi sur la protection du consommateur divise la publicité en trois « genres », chacun étant régi par des règles spécifiques. 1. Les produits et services exclusivement destinés aux enfants – soient des jouets, certaines friandises ou des aliments d'un attrait particulier pour les enfants. 2. Ils ne peuvent être annoncés dans les émissions pour enfants, à moins que la présentation du message ne puisse, en aucune façon, susciter l'intérêt des enfants. 3. Ils peuvent être annoncés pendant des émissions autres que des émissions pour enfants, si les messages s'adressent aux personnes de plus de 13 ans et si leur présentation ne fait pas appel aux appétits de l'enfant de façon à susciter son intérêt. 4. Les messages doivent être « sobres » et présenter de façon réaliste les caractéristiques et la performance du produit. 5.Un message publicitaire qui s'adresse en partie aux adultes, mais aussi en partie aux enfants (par exemple : une annonce dont le message verbal s'adresse aux adultes, mais dont les images s'adressent aux enfants), ne peut être diffusé que dans les émissions dont les enfants de 2 à 13 ans représentent moins de 15 % de l'auditoire total de l'émission. 6. Un message publicitaire principalement destiné aux enfants ne peut être diffusé dans une émission où les enfants de 2 à 13 ans constituent 5 % ou plus de l'auditoire total de l'émission. 7. Les produits et services non exclusivement destinés aux enfants, mais présentant.
Moins 7,38
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