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nathanomorin

Recoil / Ravage


On a diffusé ce film deux fois. C'est tellement juteux que j,en ai sorti toutes ces lignes de texte pertinent!

Usa, flic et vengeance personnelle. Gary Daniels n’a besoin d’aucune présentation et offre sa performance la plus réguliè..rement pareille à toutes celles qu’ils nous a offert. Le gars indécis qui a tout le kick nécessaire pour décider de son destin. En réécoutant la chose tantôt, j’ai particulièrement remarqué la fadeur du personnage de la femme du méchant Sloane. Perpétuellement outrée, elle ne sert qu’à mettre en relief la méchanceté de Sloane. Faut spécifier que les personnages féminins du présent ouvrage ne servent qu’à fournir de la profondeur aux personnages masculins, seuls réels vecteurs d’action et de sens. Ce qui est plutôt fréquent dans le douteux. On va parler de l’idée originale de Art Camacho : l’histoire de Recoil/Ravage. Ray Morgan est un détective du service de police le plus cool au monde : le L.A.P.D. C’est le meilleur, donc chef de son unité d’intervention spéciale. C’est aussi un croyant, comme le prouve son crucifix de poitrine si souvent cadré. Après une fusillade comme les autres qui tourne mal, Morgan accepte la responsabilité du décès accidentel de Steve Sloane Jr., fils du parrain de la Mafia la plus cool du monde, la M.L.A. Ravage devient ensuite une chute vers le bas pour Ray Morgan qui perd, dans l’ordre : son emploi 1- 4 de ses coéquipiers, tués par Sloane qui a, lui aussi, en sa qualité de méchant, le droit de se venger 2- Morgan apprend que sa vie est menacée 3- Perd toute sa famille dans une chute record de 13 tonneaux 4- Se retrouve sévèrement blessé 5- Face au désespoir, songe au suicide 6- Se fait pépinmérisé son coéquipier noir, seul personnage secondaire encore en vie 7- Se fait détruire sa réputation par son patron…un traitre AH OUIN!?! 8- Trahit par tous, il place tout ce qui lui reste de sa ferveur religieuse dans ce qui lui reste de cause: sa vengeance personnelle 9- Il perdra ensuite quelques anciens collègues/connaissances, obligé de les tuer dans sa quête de vengeance personnelle. Les pépinmérisation sublime, les séquences de bureau dynamiques, les passes de blondes douteuses, les combats en crescendo de doutisme constant… Personnellement, Gary Daniels est un totem de douteux assez grand pour justifier l’écoute de quoi que ce soit dans lequel il joue. Ici, il prendra 20 minutes de votre temps pour envahir le sempiternel entrepôt désafecté plein de gens en train de faire de la chimie bizarre avec des produits illégaux. Idée originale de Art Camacho. Tellement de cadavre Gary Daniels causera, d’un seul pistolet de poing armé il sera. Notre héros il restera, car personnelle sa cause deviendra. Un excellent film qui confirma jadis ma passion pour Daniels en particulier et la valeur pédagogique du douteux en général. "La justice l'appelle. La revanche est son obsession." Ravage 1998. Quelle belle année. J’emménageais dans mon premier appartement, Cookie Land, à Rouyn Noranda, un endroit unique où je fis toutes les expériences que vous pouvez imaginer et desquelles j’adore parler. 1998 c’est surtout, et pour les besoins de la Cause avec un C majuscule, l’année de parution des 2 ‘’meilleurs’’ films de Gary Daniels. En effet, Rage et Recoil, en français Ravage, deux productions de Pepin/Merhi, virent le jour la même année que la crise du verglas. Rage sera laissé de côté, nous allons ce soir nous concentrer sur Ravage. Donc, ce soir, Ravage, pas Rage. Réalisation de Art Camacho, idée originale…ils écrivent originale mais, vous le verrez plus tard, une graine de toast tombée entre le four et le comptoir peut prétendre à ce niveau d’originalité. Donc, idée originale de Art Camacho. Qui est Art Camacho? Durant quelques 12 années, il fût, entre autre mais surtout, chorégraphe de combats pour les producteurs de génie que sont Pepin/Merhi. Grâce à ce poste prestigieux, il pût travailler avec Billy ‘’Big Bill’’ Blanks, Coolio, Carlos ‘’Chuck’’ Norris, Steven Seagal, Don ‘’The Dragon en bédaine pour rien’’ Wilson, Martin Kove, Corbin Bernsern, Ice-T, Evan Lurie, Lorenzo Lamas, Michael Dudikoff, le dégoutant Billy Drago, Cynthia Rothrock et Jalahl ‘’Steven Seagal de Beyrouth’’ Merhi, pour ne nommer que ceux là. Oh, et il travailla souvent avec le sublime Gary Daniels, héros et seul survivant de Ravage. Art Camacho en est à son 6ième essai en tant que réalisateur quand il entreprend l’ambitieuse aventure qu’est Ravage. Faut dire qu’il s’était fait les reins en se rendant responsable de Little BigFoot 1 et 2, films dans lesquels une famille en vacance vit des aventures fabuleuses avec un sasquatch de 3 pieds trouvé au fond du camping, il pouvait donc prétendre, avec cette troisième réalisation, aux grands honneurs. Quant aux producteurs Richard Pepin et Joseph Merhi, leurs noms de famille n’est qu’un heureux hasard concordant avec les deux imbéciles tape nerfs de hobbit de la trilogie de l’Anneau. Pour les amateurs de douteux, Pepin Merhi rime surtout avec ralentis outrageux, explosions abusives et fragilité de la vie humaine. Ravage renferme d’ailleurs plusieurs pépinmérisations qui vont vous faire comprendre la définition même du mot. Gary Daniels n’a besoin d’aucune présentation et offre sa performance la plus juste…ment pareille à toutes celles qu’il nous a offert, soit : le gars indécis qui a tout le coup de pied nécessaire pour décider de son destin. En ressubissant la bête, tantôt, j’ai particulièrement remarqué la fadeur du personnage de la femme du méchant Sloane. Perpétuellement outrée, elle ne sert qu’à mettre en relief la méchanceté du sur-méchant Boss des méchants. Faut spécifier que les personnages féminins du présent ouvrage ne servent qu’à ça, fournir du relief aux personnages masculins, seuls réels vecteurs d’action et de sens, phénomène récurent au cinéma. On va parler de l’idée originale de Art Camacho : le scénario de Recoil/Ravage. Ray Morgan est un détective du service de police le plus cool au monde : la L.A.P.D. Ray Morgan, c’est le meilleur, donc le chef de son unité spéciale d’intervention spéciale. C’est aussi un croyant, comme le prouve son crucifix de poitrine si souvent cadré. Après une fusillade comme les autres, soit qui tourne mal, Morgan accepte la responsabilité du décès accidentel de Steve Sloane Jr., fils du parrain de la Mafia la plus cool du monde, la M.L.A. Ravage devient ensuite une chute vers le bas pour Ray Morgan qui perd, dans l’ordre, mise à aujourd’hui : 10- Sa job 11- 4 de ses coéquipiers, tués par Sloane qui a, lui aussi, en sa qualité de sur-giga-méchant, le droit de se venger 12- Morgan apprend que sa vie est menacée 13- Perd toute sa famille dans une chute record de 13 tonneaux 14- Se retrouve sévèrement blessé 15- Face au désespoir, songe au suicide 16- Se fait pépinmériser son coéquipier noir, seul personnage secondaire encore en vie 17- Se fait détruire sa réputation par son patron…un traitre AH OUIN!?! 18- Trahit par tous, il place tout ce qui lui reste de sa ferveur religieuse dans ce qui lui reste de cause: sa vengeance personnelle 19- Il perdra ensuite quelques anciens collègues/connaissances, obligé de les tuer dans sa quête de vengeance personnelle. Les pépinmérisations sublimes, les séquences de bureau dynamiques, les passes de blondes au compte goûtes, les combats en crescendo constant de doutisme… Personnellement, je considère que Gary Daniels est un totem de douteux assez grand pour justifier l’écoute de quoi que ce soit dans lequel il joue. Pour confirmer cette impression bien personnelle, il prendra 20 minutes de votre temps pour envahir le sempiternel entrepôt désaffecté plein de gens en train de faire de la chimie bizarre avec des produits illégaux. Idée originale de Art Camacho. À partir de là, tellement de cadavre Gary Daniels causera, d’un seul pistolet de poing, armé, il sera. Notre héros il restera, car personnelle sa cause devint. Un excellent film qui confirma jadis ma passion, pour Daniels en particulier, et pour la valeur pédagogique du douteux en général. Après avoir discouru sur l’œuvre, passons à l’artiste. Que son travail lui demande d’interpréter un professeur du primaire, un détective de police, le héros de l’adaptation cinématographique de la célèbre bande dessinée nipponne Fist Of The North Star, un membre de la cosa-nostra chinoise ou une recrue de kickboxing qui s’entraîne pour se venger; Gary Daniels n’a qu’un personnage. Grand et bâtit, le joli Gary arbore toujours et fièrement un gilet serré doté d’une large encolure. Cette encolure laisse percer son poitrail musclé et imberbe qui sert souvent de temple à un symbole chrétien, nous rappelant à tous qu’il est du bon côté de la morale, ce qui n’est pas tout le temps évident après plusieurs meurtres gratuits. Un corps tout en superficiel, surmonté d’un visage en triangle au sourire hypnotiquement fendant, au petit toupet sombre toujours bien peigné. Le tout forme une belle coquille vide se voulant symbole de droiture morale et qui, paradoxalement, répond à chacun de ses problèmes en mettant son pied dans le visage d’autrui. En conclusion, Gary Daniels est un ‘’acteur’’ qui dérive tranquillement, mais sûrement et heureusement, vers une carrière d’entraîneur privé ou de vendeur de voitures.


Moins 7,35

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