Un classique du domaine, vous avez certainement vu des extraits de ce film carnage sur les Internets. Voici les textes de présentation que le chef d'oeuvre m'a stimulé.
Ça saigne en ti-pépère! Tellement qu’on en vient à être immunisé, à ne plus rien ressentir devant un homme se vidant des 63 galons de sang que son corps contient. À noter: le boss de la prison qui peut se transformer en monstre laid et tout puissament clumsy. C'est un film asiatique en tout cas…je m'en veux de perdre ça des -7… Est-ce que c'est bon? Est-ce que c'est volontairement gore au point ou l'on doit admettre que c'est de l'absurde volontaire réussis? Le fait est que Ricky a une infinité de HPs, régénère sur demande et est en prison pour des raisons floues. Le contexte est comme vous vous en doutez: Ricky, le héros, plein de HP tout le temps, est en prison. Cette prison est exactement comme toutes les prisons de film: tous les prisonniers sont gentils; tous les gardiens méchants. Ricky va donc casser un gros paquet de gueules, en montant doucement dans les ressourdces des méchants piur en venir au ultimate gore douteux showdown contre le Boss de la Prison. Logique, c'est le boss, donc le plus fort. Et, pour courroner le tout, Ricky fait exploser le mur de la prison, à la toute fin, libérant ainsi tous les gentils prisonniers de la prison dirigée par des méchants. On dit -7 ou moins haut, mais jamais dans le positif. - Tout d'abord, je m'excuse; y'avait 'version française' d'écrit sur le site mais, comme aucune version française n'a jamais été croisée par nous, c'est bel et bien en anglais...en anglais monosylabique de degré de Sesame Street, mais en anglais quand même...Si vous avez de la difficulté...lisez sur les lèvres. Riki-Oh, 1991 À la base, Riki-Oh c'est un film de prison. Et un film de prison, c'est un film qui se passe presqu'entièrement en prison...Dans un film de prison, le héros, qui est prisonnier en prison, est gentil et tous les autres habitants de la prison, les autres prisonniers et les employés de la prison sont tous méchants. Seuls quelques prisonniers faiblards et le héros sont gentils dans un film de prison. D'ailleurs, la méchanceté des autorités va en croissant avec le grade; plus tu t'approches du pouvoir du directeur de la prison, plus t'es méchant...Et Riki-Oh n'est pas un simple film de prison, c'est LE film de prison. Tous les archétypes du film de prison y sont respectés...L'autorité mange en glouton devant des prisonniers affamés. L'autorité de la prison va user de manipulation, tricheries, fourberies, fourberismes et Billy Dragisme pour parvenir à faire craquer le héros. Parlant du héros, dans Riki-Oh, ce sont des flashbacks depuis la prison qui vont nous démontrer un aspect universel des films de prison: le héros n'est jamais en prison pour les bonnes raisons. Les raisons de la présence en prison d'un héros d'un film de prison est toujours soit de la légitime défense soit une vengeance personnelle légitime ou soit que le héros est blanc comme les vraies valeurs. On serait portés à dire que dans Riki-Oh, on a pas le choix de faire ça via flash back, parce que tout le film se passe en prison; et pourtant il en va de même pour the Green Miles et Shawshank Redemption. Dès son arrivée, Riki sera classé comme différent, ce qui, en prison, n'aide pas...ce qui n'aide pas quand t'es présenté à pleins de nouveaux amis en même temps et...dans la vie en général. Loin d'aider sa cause, Riki nous fait une des plus douchebag de toutes les séquences de mise en valeur...Regardez le parler de ses 5 balles... (sequence 1) Donc, tous les forts de la prison voient en lui une menace au statu quo et les faibles voient en lui un espoir à une vie meilleure, et c'est dans ce contexte que commence le jeu vidéo. (sequence 03 presentation des combattants, puis lecture de la suite pendant la torture et le reste) Premier stage, la racaille de son bloc de prison; le stage euh bloc Nord. Après avoir calicé une volée à tous les prisonniers méchants, il se retrouve face au boss du premier stage: le suicidaire gardien du bloc nord qui décède dans un combat épique qu'on a tous vu sur youtube et une séquence super cool d'os broyés en rayon X...Après avoir calicé une volée aux gardiens de son bloc, il se retrouve contre les gardiens des 3 autres blocs de la prison; le gros, le fourbe et le gai. 3 gars à qui il calice une volée dans l'ordre. Ce qui va logiquement le mener, dans le dernier stage, à calicer une volée au directeur de la prison... On aurait tendance à se dire que le plus fort des combattants n'a aucune bonne raison d'être le directeur de la prison...ou...pourquoi est-ce que le combattant le plus fort serait le bureaucrate qui dirige la prison. Vous allez ravaler ces paroles devant le plus unique des duels à coups de poings qui se termine en la plus grosse pile de viande hachée de la vie... Ce qui est bien dans Riki-Oh, ce qui le rend très divertissant, c'est le rythme soigné et constant. Dehors les longues passes de blondes en flashback ou les lourdes passes de bureau dans le bureau du boss de la prison. Toutes les séquences du film semblent être gonflées à l'hélium qui fait rire quand le monde parle. Un film unique qui défonce le concept de caricature pour devenir une série de combats sanglants sans réelle logique ou continuité... Et le tout se termine en la plus superbe finale de what the criss...le héros défonce le mur de la prison pour laisser les meurtriers, violeurs, voleurs et autres fourbes retrouver la liberté...Confirmant ainsi une autre constante des films de prisons: le système est cruel et remplis de gens qui en abusent, mais y'a une solution: travaillez fort à l'école, faites pas de drogues et faites ce qui faut pour pas y aller. Riki-Oh, confortablement entre -7 et -8 et le préféré de Mathieu Cloutier, propriétaire de la Ninkasi et premier responsable du premier chapitre de douteux.
Plus ou Moins 7,7
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