On est en 2009. Le film est diffué au Brouhaha et je lis le texte suivant...
Le meilleur de Lorenzo Lamas. Il nous fabrique des bombes avec du calcium et du gravier qu’il dépose dans l’eau. Le vieux qui pitche son Harley à l’eau pour rien, la séquence de la bataille de bar avec les 2 bouteilles de bière…À voir et revoir. Snake Eater, L’indomptable. Pourquoi Snake Eater devient Indomptable, personne n’entrevoit le début d’une bonne raison. Pourquoi y’a un p dans indomptable, personne ne le sais…Pourquoi ils nous est jadis prit l’idée de faire un LorenzoLamas-Thon personne ne saurait dire. Ais-je besoin d’expliquer? On commençait toujours à 19hrs. En appéritif, on dégustait le savoureux Mortal Kombat l’Aventure Commence, sans passer par le fastidieux justificatif des demi dieu autoproclamés que sont Ed Boon et John Tobias. Ensuite déroulaient 8 longs métrages de l’acteur de la soirée, choisis les plus près possible du en bas à droite, ou en bas à gauche, pour faire plaisir à Karine. Ma chambre était petite, environ 5 mètres par 5 mètres. La TV de 30 pouces, montée sur une bibliothèque, mettant le centre à 5 pieds du sol. Ça surfe métrique-impérial pour sauver, assez mystérieusement d’ailleurs, des conversions mentales à tout le monde…sauf Lillian Schutt. L’angle créé par le garde robe faisait qu’un endroit n’était pas en angle de la TV. C’était l’infirmerie, pour les guerriers ayant besoin d’une tranche de paix. Des matelas partout, de la scrap pour la bouche en masse, pas encore de tabac qui rigole ni d’alcool…Puis, on ne ressortait de l’axe chambre-toilette qu’une fois les longs métrages digérés, discutés, rembobinnés. Beaucoup plus que le Michael Dudikoffthon, le Lorenzo LamasThon nous a permis de vivre de très forts moments. C’était dans ma chambre, à Sullivan, le Laval de Val-d’Or, que l’on se réunissait. Là, j’avais, avec mon premier vrai emploi, réunis les fonds pour acheter un stéréo et un osti de bon vidéo. VHS bien sûr, comme le voulait la coutume en 1995. Avec ce vidéo et l’autre que mes parents laissait en bas pour moi et mes trois frères, je faisait des montages. Bokou de montages. Je faisais attention à insérer des moments quelconques et longs et mornes…mauvais choix. Je ne connaissais pas encore notre échelle de -10 à 10 en ce temps, mais je manifestais déjà un amour indéfectible pour la variété. Lorenzo Lamas n’est pas comme les autres. Même au sein de la confrérie des Evan Lurie – Lorenzo Lamas – Joe Lara look alike, Lorenzo a réussit à se démarquer chez nous en jouant dans beaucoup de productions canadiennes. Puis, au sein des films de Lorenzo Lamas, deux longs métrages trônes loin ailleurs des autres. Snake Eater 1 et 2 sont différents. L’un comme l’autre…est-ce une comédie d’action, un drame policier aux accents cocasses, 90 minutes de gaspillage de subventions? Difficile à dire. Ce que je sais, c’est que dans ce premier volet, celui qui a gagné contre Chev Chelios…gagner contre Chev Chelios = autocondamnation à mort…ce qui veut dire que ce sera peut-être la dernière fois que l’on va avoir le droit de se questionner devant le cadavre qui cligne des yeux. Une erreur toute simple qui en dit bien long… Merci à tous pour jeudi passé…Soleil Noir et Les Ateliers Nemesis pour ne nommer que nos deux plus gros commanditaire. Merci à Marc et au BrouHaha… Je suis maintenant heureux de vous inviter au Café Yé de Roberval le 26 juin : au Café Yé à Roberval, tantôt 29 juin : à la Microbrasserie du Lac-St-Jean à St-Gédéon 30 juin : à la P'tite Broue à Chibougamau 4 juillet : à L'Entracte à Ville-Marie (Témiscamingue) "Aussi redoutable que Dirty Harry. Aussi dangereux que Délivrance."
Moins 7,3
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