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nathanomorin

Spécial Commando : the Undercovers


Diffusé circa 2010, voici le texte de présentation de ce petit bijou.

USA/Hong-Kong, virée au Viet-Nam. Veuillez noter qu'il s'agit non pas de "Special Commando" en anglais, ni de "Commando Spécial", mais bien de ce non-sens sémantique. Un non-sens qui commence bien avec une séquence de mitraillage à outrance dans des cavernes. Fait notable : dans ce film, les guns ne font rien. Tu te mange une rafale de mitraillette ou trois?! Pas grave, on se passe la main sur la face et on repart. Veuillez noter qu'il s'agit non pas de "Special Commando" en anglais, ni de "Commando Spécial", mais bien de ce non-sens sémantique : Spécial Commando. Un non-sens qui commence bien avec une séquence de mitraillage à outrance dans des cavernes. C’est un film de Viet-Nam, dans la jungle avec des VietsCongs de putain de citrons de communistes stéréotypés de merde. La quête? Une sombre histoire de kidnapping…Fait notable : dans ce film, si tu es animé d’une Cause Personnelle, les balles ne font rien, pas de bobos... 1- Science Fiction 2- Arts Martiaux 3- Militaires 4- Horreur/Psychotronique 5- Comédies/Drames L’école est recommencée, on redevient sérieux, pédagogiques, structurés et pédants. Ce soir, comme ça arrive quelque fois, vous aviez le choix entre deux films appartenants à la grande famille des douteux dits : militaires. Cette catégorie de films est née de la Guerre Froide et s’est incarnée au cinéma beaucoup autour de la défaite américaine au Viet-Nam. Bien sûr, les films appartenant à cette catégorie ne sont pas tout le temps sur fond de Viet-Nam ou de guerre froide… mais je sais pas comment finir ma phrase! Chez nous, à douteux.org, quand on arrive au sommet de l’échelle de la prétention, quand on atteint les quelques têtes réellement pensantes qui contrôlent notre bande, on rencontre une majorité d’individus favorisant cette famille. L’aspect ‘justification de la défaite au Viet-Nam’ tel que démontré dans Rambo 2, No Retreat, No Surrender 2 : Raging Thunder, VF. Cœur de Kickboxer, Strike Commando, Commando, Ultimax Force, Jour d’Enfer… on d’autre chose à parler; le décors de guerre servant de prétexte nous permettant de créer autant de cadavres qu’on le souhaite; les passes de bureaux souvent à la va-vite…Autant d’aspects justifiant que cette catégorie de douteux soit bin meilleure que toutes les autres. Les mitraillettes sont plus drôles que les coups de pieds; les explosions plus plaisantes que les rings de boxe et les Viet-Congs aussi cons que n’importe quels zombis. 3 aspects des douteux militaires : L’aspect justificatif, la limite de cadavres absente, la rareté des décors de bureau. Dans Special Commando, Larry Huton (on présume Godfey Ho, on est pas sûrs, ça spécule fort dans les sites de geeks…) et Tomas Tang (duquel je parlerai plus longuement une autre fois) nous démontrent un des plus mieux mal réussis des film 2 dans 1, spécialité du cinéma honkongais. Que sont les films 2 dans 1? Disons que j’ai 45 minutes de matériel et que mon pote a 40 minutes de matériel. On les mélange, on a un long métrage. Une des deux histoire de Special Commando, c’est le conflit qu’a l’américain face à sa mission de ramener un gars capable de terminer un missile pour une bande de malfrats habitants une grotte. L’autre histoire, ce sont les filles envoyées en renfort pour éliminer le groupe de malfrats. Vous comprenez alors pourquoi il est impossible de comprendre la trame narrative de Special Commando. Si la métaphore de la diégèse de ce film est quelqu’un ou quelque chose; elle n’est pas apte à survivre dans notre réalité, selon les lois physiques de notre univers. En somme : vous ne comprendrez rien; si vous êtes perdus, on est là avec vous. Quant aux dialogues, le vide initial, transmorphé en hybride inviable, cyborgisé par les efforts des traducteurs en rajouteront beaucoup à la pile de questions. Avec les dialogues, les cadrages magiques, les séquences d’action injustifiées, les décors mâchés et l’apparition en caméo du drapeau américain seront les assises de votre intérêt, intérêt qui parviendra sain et frais à la séquence finale meurtrière. Je sais, les superlatifs nous perdent toujours; et c’est pourquoi je pèse mes mots quand je dis que le film de ce soir renferme peut-être le plus grand nombre de décès filmés. À vos crayons, prêts? -7 en descendant!


Moins 7,05

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